Euro 2016: des experts français fustigent... l'EDF et vantent la Mannschaft. Le monde à l'envers! (17/06/2016)


aeder.jpgComme affirmait le consultant de la RTS Yves Débonnaire, la principale qualité de l’Italie, une équipe pleine d’Italiens de surcroît, c’est l’unité. Pendant 88 minutes, alors que les footeux des deux camps jouaient à la misère, c’était l’unité dans la nullité! Quand tout d’un coup boum... le but transalpin par Eder.

Notez que cela ne change pas grand-chose à l'incurie crasse de la chose, Juste en passant, c'est une véritable manie, ces buts au bout du bout. De quoi convaincre les sectateurs de ne regarder les matches que dix minutes avant la fin. Et encore!  

Bref.  En tout cas, je ne vais pas pleurer pour les Suédois. Ils se sont si possible montrés encore moins à la hauteur que leurs piteux adversaires. Beaucoup trop Ibra dépendants pour arriver à quoi que ce soit. D’autant que la légende autoproclamée du crampon ne s’est pas montrée décisive, comme d’habitude dans les moments importants.

Puisqu'il n’y avait rien à se mettre sous la rétine, un petit mot sur les Bleus qui, vous le savez, me fascinent toujours dans les grandes occasions. Figurez-vous que j’ai entendu hier sur les ondes de France Info, des commentateurs et autres consultants… français fustiger l’EDF et l’ennui qu’elle a généré au cours de ses deux premières rencontres!

Du coup, ils ne l’imaginent pas aller au-delà des quarts de finale. En revanche, ils ont non seulement porté les Allemands aux nues suite à leur duel face à la Pologne, mais ce sont eux qu’ils voient finalement rafler la mise, en dépit de ce premier et frustrant 0-0. Le monde à l’envers, non? Enfin, si ça pouvait empêcher le sélectionneur Joachim Löw de se gratter les noix, les fesses, sans oublier le se curer furieusement les fosses nasales, se délectant ensuite du résultat dégoûtant de ses fouilles!

Mais il n’y a pas que le foot. Pendant que l’Italie et la Suède faisaient semblant d’en découdre, Federer s’est défait de Goffin en deux manches pour rallier les demi-finales du tournoi de Halle. Pourtant, quand je pense à la manière dont il a sué dans la seconde pour dompter le Belge, le maestro me donne du souci.

En effet, après avoir été battu dans le dernier carré la semaine dernière à Stuttgart par le jeune Autrichien Thiem de 22 ans, je crains qu’il ne subisse une nouvelle fois la loi des gamins, en l’occurrence celle de Zverev, l’ado allemand de 19 ans. D’accord, le surdoué n’a éliminé que l’intermittent Bagdhatis, mais quand même…

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