Festival de Cannes: "Mad Max:Fury Road", féministe et écolo... (15/05/2015)

mad-max-fury-road-charlize-theron[1].jpgDu bruit, de la violence, de la fureur, bref du convenu pour Mad Max:Fury Road, le quatrième volet de la fameuse saga qui était censé faire l’événement hors compétition à Cannes ce jeudi de l’Ascension comme sur tous les écrans du monde, en célébrant le retour du héros incarné dès 1979 par Mel Gibson. Si ce dernier a rendu les plaques, l’inoxydable Australien George Miller demeure en revanche aux commandes pour nous plonger dans un univers post-apocalyptique où il n’y a plus de loi, d’electricité et surtout d’eau potable. La nourriture se fait rare et l’air est gravement contamné. 

C’est ainsi qu’une poignée de survivants se lance dans une lutte échevelée contre Immortan Joe, un seigneur de guerre sanguinaire qui fait régner la terreur avec une bande de dégénérés sur cette terre aride. Résultat, un film d’action visuellement assez décoiffant avec une dose raisonnable d’effets spéciaux, mais une débauche d’explosions et de fusillades, ponctuant une interminable et épuisante course poursuite. Même pimenté de cascades spectaculaires, c’est d’un fatigant ce Mad Max!  

Musculeux et peu bavard, Tom Hardy se glisse laborieusement dans le perfecto usé du héros, ex-policier hanté par l’idée de n’avoir pas pu sauver les siens et devenu justicier du désert. A ses côtés une Charlize Theron, alias Furiosa, tout aussi taiseuse, méconnaissable en guerrière impitoyable, le crâne rasé et le visage plein d'huile de vidange, conductrice bien que manchote d'un redoutable d’un poids lourd façon blindé. 

Cette rebelle tient à gagner la Terre Verte et s’enfuit avec les cinq épouses reproductrices d’Immortan Joe, au grand dam de ce débile décidé à récupérer son bien. Furiosa fait d’ailleurs carrément la pige à Max question tête d’affiche. Si on ajoute la bataille pour l’eau à ce dernier volet, voilà qui lui donne carrément un coté féministe et écolo!
 

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