Grand écran: Will Smith tente de faire "Diversion". Essai non transformé! (24/03/2015)
Après le flop du film de SF After Earth, Will Smith tente un retour gagnant grâce à Diversion. Le moins qu’on puisse remarquer, c’est que l’essai n’est pas franchement transformé…
L’opus, qui compte comme principal titre de gloire d’avoir détrôné 50 Shades Of Grey lors de son premier week-end d’exploitation outre-Atlantique, est signé de l’inséparable tandem Glenn Ficarra et John Requa.
Pour l’occasion, l’ex roi de Hollywood se glisse dans la peau de Nicky, prince de l’arnaque. Entouré des meilleurs dans le domaine, logique c’est lui qui les forme, le maestro craque pour l’une de ses recrues, aussi sexy que douée (Margot Robbie, qui donnait la réplique à Leonardo DiCaprio dans Le Loup de Wall Street). Mais il doit s’en séparer à son corps défendant pour rester au top. Eh oui, la blonde bimbo faite au moule le déconcentre un brin. Amour quand tu nous tiens…
Trois ans s’écoulent et les amants (photo) se retrouvent par le plus grand des hasards au GP de Buenos Aires. La débutante donnant plus que jamais dans la femme fatale faussement hitchcockienne, a drôlement pris de la bouteille. Redoutable, elle risque de flanquer en l'air le super plan de Nicky. Toujours aussi fou de la belle, évidemment.
Moins convaincant et plus surjoué que ce couple de couverture pour magazine people bas de gamme, c’est difficile. Mais son côté toc et clinquant correspond au scénario recuit et à grosses ficelles d’une comédie romantique paresseuse, laborieusement mâtinée d'action et de thriller.
Se voulant, sans y parvenir, sophistiquée, bourrée d’humour et de suspense, Diversion, loin de le faire en l’occurrence, tente en plus vainement de désarçonner le spectateur à coups fumants d’escroqueries et de manipulations prétendument géniales, mais hautement improbables.
Cendrillon façon Branagh
A oublier aussi paraît-il, une énième adaptation de Cendrillon, conte revisité cette fois par Kenneth Branagh qui fait de l'héroïne une princesse en chair et en os. A noter toutefois que cette resucée kitsch avec Cate Blanchett dans le rôle de la méchante belle-mère de l'orpheline au cœur tendre (Lily James révélée par la série Downton Abbey), a enchanté le public américain lors de sa sortie.
Cela n'a pas empêché cette version où le réalisateur s'autorise quelques libertés par rapport au récit de Charles Perrault, de se voir très rapidement supplantée au box-office par le deuxième chapitre de Divergente: l’insurrection, depuis la semaine dernière sur nos écrans.
Diversion et Cendrillon à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 25 mars.
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