Cinéma: "Divergente", la nouvelle saga pour ados, ne brille pas par son originalité (09/04/2014)

189499[1].jpgDans un Chicago futuriste et post-apocalyptique, les habitants sont divisés en cinq groupes de personnes appelés des factions. Il y a les Audacieux, les Erudits, les Altruistes, les Sincères et les Fraternels.

Comme tous les jeunes de son âge, Béatrice, 16 ans, doit choisir son camp pour le reste de son existence après avoir passé un test de capacité. En effet, aucun retour en arrière n’est possible dès l’option du clan arrêtée.

Mais, cas rarissime, l'examen n’est pas concluant dans la mesure où ses compétences la placent à la fois chez  Audacieux, les Erudits et les Altruistes. Autrement dit, elle est Divergente. Les Divergents sont des individus n’appartenant à aucune caste. Classés éléments subversifs, ces parias qui errent misérablement en haillons, sont traqués par le gouvernement et en danger de mort.

Dissimulant son secret Béatrice, née chez le Altruistes, fuit sa famille, prend le nom de Tris et intègre  le monde violent des Audacieux, des risque-tout dont l’entraînement, outre l’aptitude indispensable au combat, est basé sur le contrôle de leurs peurs intimes.

Adapté de la série littéraire de Veronica Roth qui a fait un tabac aux Etats-Unis, Divergente, dont le premier volet de la trilogie est signé de l’Américain Neil Burger est la nouvelle saga pour ados, dans la droite ligne de Hunger Games ou autres Ames vagabondes.

Une mouture initiale du coup bien peu originale et longuette, à la mise en scène pas trop inspirée et au scénario frôlant l’indigence. Le réalisateur se contente de surfer sur la force et le courage exemplaire d’une  héroïne luttant contre une société dystopique évidemment fascisante, aux habitants manipulés sans surprise par un pouvoir totalitariste.

Tris est interprétée par Shailene Woodley, qui donne la réplique à Theo James, son amoureux dans l’histoire (photo). Mais on a vu des protagonistes plus motivés. A l’image de Kate Winslet, installée au sommet de l'échelle dans cet univers hyper hiérarchisé, où l'échec n'est ni autorisé ni pardonné. A se demander ce qui a bien pu la pousser à s’engager dans cette aventure, dont la deuxième partie à venir s’intitule L’insurrection. On a l’impression de l’avoir déjà vue…

Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 9 avril.

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