Cinéma: "Fiston" mise tout sur le duo Adams-Dubosc. En vain (12/03/2014)
Kev Adams en rêvait, il l’a fait. Tourner avec son père spirituel Frank Dubosc qui, pour cette première rencontre cinématographique, va lui enseigner l’art de la séduction. Incroyable mais vrai!
L'histoire en quelques mots. Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession, conquérir la plus jolie fille du lycée. Mais timide et complexé il est incapable de lui déclarer sa flamme et va demander des conseils à un certain Antoine qui, il y a plus de vingt ans, a réussi à subjuguer sa mère.
Comédie laborieuse et pas drôle, Fiston aligne sans surprise les gags lourds, les clichés, les grosses ficelles, les maladresses et les situations téléphonées, sur fond de conflit de génération.
Côté acteurs, ce n’est pas mieux. Plus beauf que jamais Frank Dubosc, transformé en ermite asocial, se balade en 4L ne connaît ni Twitter ni Facebook, tandis que Kev Adams, évidemment en bisbille avec sa mère, joue l’ado surexcité, loser et totalement inculte. Désespérant de niaiserie.
Cela dit, comme la nouvelle idole des jeunes interprète le même personnage que dans la série Soda avec quelques années de plus, nul doute que Fiston va affoler ses fans.
"N’importe qui" n’arrange pas Rémi Gaillard, la star du web
Dans le genre calamiteux, on trouve pire. Il s’appelle Rémi Gaillard, a bientôt 40 ans, ne peut pas s’empêcher de se déguiser et vaut 1,6 milliard de clics sur le net pour ses gags débiles, que certains portent toutefois aux nues, où il harcèle les joueurs de golf, les pêcheurs à ligne et les flics de Montpellier.
Du coup, Raphaël Frydman a consacré un film à la star du web qui fait n’importe quoi pour devenir n’importe qui. Alors que sa copine Sandra aimerait bien qu’il devienne quelqu’un. Mais les choses tournent mal, ses potes et sa fiancée le lâchent. Du coup, il passe par la case banlieusard, avec tout ce que cela suppose de vie morne et terne.
Un scénario d'une rare nullité, avec de mauvais comédiens. A ce qu’il paraît, il y juste 20 minutes de canulars inédits. Mais comme ils vont inévitablement circuler sur le net dans pas très longtemps, autant économiser son argent.
Films à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 12 mars.
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