Bercy: quand Wawrinka fait...du Wawrinka (01/11/2013)

djo[1].jpgWawrinka qualifié, notamment grâce Berdych qui l'a  débarrassé de Raonic, pour les Masters de Londres, certains Helvètes nourrissaient ingénument le fol espoir de voir le Vaudois remporter le tournoi de Bercy.

A l’image du commentateur de la RTS Jean-Marc Rossier. Hélas il a à peine eu le temps de nous dire tout le bien qu’il pensait de Stanislas que celui-ci perdait le premier set en moins d’une demi-heure sur le score calamiteux de 1-6!

Eh oui, c’est une chose de jouer les maîtres contre des seconds couteaux comme Anderson ou Almagro, une autre que de dépasser un quart de finale contre Djokovic, le saigneur des courts se montrant de surcroît plus avide d’hémoglobine que jamais.

Juste en passant, si jamais il y avait encore quelqu’un pour ignorer que les deux hommes avaient livré les deux rencontres les plus explosives de la saison en Australie et à Flushing Meadows, ce n’est aujourd’hui plus possible, notre expert se chargeant de le rappeler maintes et maintes fois en tortillant d’aise micro. Du moins l’imaginè-je.

Je ne résiste d’ailleurs pas au plaisir de relever une ou deux envolées lyriques du monsieur. "Wawrinka ne se pose pas la moindre question". Peut-être aurait-il dû, mais bref. "Il n'y a aucun souci à se faire sur sa fraîcheur physique", ajoutait-il. Ou encore, "il a une telle sécurité côté revers qu’il peut les varier à l’infini". Je ne vous raconte pas le nombre de ceux qui ont fini dans le filet et à quinze kilomètres des lignes.

De l'avis de notre expert, il y a même eu deux matches dans le set initial. Très dommage, déclarait-il, car Stan a fait jeu égal avec le Serbe au début. Apparemment, il était le seul à voir double, le Suisse perdant illico presto trois à zéro dans la première moitié et ne réussissant à marquer qu’un jeu dans la seconde. A mon avis, cela ne représentait donc qu’une seule rencontre entièrement dominée par Dracula dans la première manche... i

De quoi lui suffire largement, tandis que Wawrinka continuait à faire du Wawrinka, pour gagner le reste de la partie les doigts dans le nez. Sinon une main attachée dans le dos!

P.S.- Si Wawrinka était mûr pour remporter Bercy selon quelques farfelus spécialistes suisses, les
Français eux, à commencer par Guy Forget, pariaient tout aussi incongrument sur leur poulain Gasquet. Malheureusement, face à l'ogre Nadal, ce brave Richard leur a juste concocté du Stanislas contre Djoko le vampire. Avec pile le même score, mais à l'envers...

 

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