Le Mondial sans les Français serait comme le tennis sans Federer! (21/10/2013)
Pas de doute, c’est congénital. Je pensais franchement qu’après leur désastreux Mondial en Afrique du Sud en 2010, ils se tiendraient à carreau, histoire de garder un calme relatif au sein de l’équipe. Surtout avec leur tristounette campagne de qualification où, se retrouvant barragistes, ils n’ont en réalité réellement brillé que face à l’Australie.
Je ne vous raconte pas les cocoricos d’enfer suite aux six buts marqués. Sauf qu’il n’y avait vraiment pas de quoi pavoiser, dans la mesure où il s’agissait d’un match amical et que les kangourous avaient déjà leur ticket en poche pour le Brésil. Un rien pathétique en somme.
Mais bref. On peut décidément toujours compter sur nos chers voisins pour qu’ils nous rajoutent complaisamment des épisodes foireux à une série z. A l’image de Patrice Evra, capitaine des Bleus lors de la fameuse mutinerie de Knysna, qui a méchamment taclé les consultants «parasites» Fernandez, Lizarazu, Rolland Courbis et autre Pierre Ménès, «c’est pas des clochards qui vont salir mon images» dimanche à Téléfoot.
Une interview abondamment relayée par les medias de tous poils, s’offusquant de ces propos consternants balancés alors que les Tricolores angoissés attendaient fébrilement de connaître leurs adversaires dans la redoutable épreuve des barrages.
Finalement ce sera l’Ukraine, l’équipe la moins bien classée derrière la Grèce, la Croatie et surtout le Portugal, qui passait pour l’épouvantail de service. Une sélection sans star et qui n’a de surcroît jamais réussi à franchir ce cap.
Du coup, vu ce modeste adversaire, c’est l’euphorie, d’aucuns ayant une forte tendance à imaginer que c’est quasiment fait. A part Didier Deschamps songeant bien évidemment que ce ne sera pas si simple. Inutile de préciser à quel point je l'approuve. Mais cela ne m’empêche pas de prier pour que les Hexagonaux s’en sortent dans leur aller et retour de tous les dangers de la mi-novembre.
Car vu la façon dont les choses se profilent après les attaques intempestives d’Evra, une Coupe du monde sans les Français serait comme le tennis sans Federer. Autrement dit, juste carrément bancale!
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