Federer parachève à Rotterdam la cacade helvétique de Schladming! (15/02/2013)

topelement[1].jpgLoin de moi l’idée de chipoter sur les exploits des skieurs français aux championnats du monde de Schladming, vu qu’ils se royaument pour l’instant juste derrière les Etats-Unis et leur redoutable yéti Ted Ligety, avec quatre médailles dont deux en or.

Ce qui est un poil agaçant toutefois c’est que chacune de leurs breloques, quel que soit son métal, vaut davantage que celles des représentants des autres nations. Par exemple l’extraordinaire, dans le cas de Tessa Worley qui a raflé l’or en géant, c’est qu’elle a en plus réussi la fabuleuse prouesse de gagner les deux manches.

A en croire les rigolos d’Eurosport, il s’agit évidemment, cette blague, d’un fait extrêmement rare. Et je ne vous raconte pas les mérites absolument hors du commun de la surnaturelle Marion Rolland oscarisée en descente, de l'eceptionnel David Poisson bronzé dans la même discipline et du prodigieux Gauthier de Tessières, cousu d’argent en Super G.  

Mais il est vrai qu'on aurait entendu pire de la part des comiques de la RTS si d’aventure les nôtres avaient fait pareil. Ce qui ne risquait pas de se produire, bien qu'à chaque début de course Sa Logorrhée Jaton rêve sottement d’un miracle et que l’inénarrable William Besse nous affirme dans son langage châtié qu’on n’est pas à l’abri d’une surprise…

Bref. Nos tâcherons de la spatule ne suffisant pas à notre malheur, Federer s’est ingénié à parachever la cacade helvétique des neiges au tournoi de Rotterdam. Remarquez c’était couru, nonobstant les déclarations des spécialistes effarés, parlant d’une énorme surprise.

C’est en effet tout le contraire. Notre gloire nationale, qui avait plus ou moins joué comme un pied dans ses deux matchs précédents en ne cessant de galvauder ses premières balles, s’est logiquement  fait sortir en quarts en deux misérables sets par Benneteau. Sa véritable bête noire sur le circuit en dépit de son modeste 39e rang, n’en déplaise aux prétendus connaisseurs du tamis.

Le gênant, dans l'histoire, c’est qu’il ne s’agit pas d’un jeune loup aux dents longues, mais d’un contemporain pépère! Toujours est-il qu'en le voyant cavalièrement balader le maestro complètement impuissant dans tous les coins du court, je me demande pourquoi ce brave Julien est si mal classé.

En tout cas une chose est certaine, Sa Grâce helvétique aurait des leçons à prendre chez Serena Williams qui, après avoir également perdu la première manche, les a elle vigoureusement retroussées pour enlever magistralement les deux suivantes et remonter sur le trône. Redevenant ainsi numéro un mondiale et accessoirement la plus âgée de l’histoire avec ses 31 ans et quatre mois. Pas de doute, ça, c’est une championne!

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