Tennis: sale temps pour les cadors du circuit! (17/06/2012)
Je ne voulais plus parler de raquette jusqu’à Wimbledon. Mais franchement, c’est difficile de faire l’impasse avec la semaine qu’on vient de vivre dans le domaine. Que ce soit au Queens ou à Halle.
Le moins qu’on puisse relever, c’est d’abord le sale temps pour les cadors. Plus particulièrement en Angleterre où Andy Murray, la belette écossaise, disparaissait déjà à son premier tour, tandis que Jo-Wilfried Tsonga, l’un des Big Four en l’absence de Novak Djokovic, ne parvenait même pas à jouer les marionnettes. Juste un p’tit tour avant de s’en aller. A l’image de la majorité des autres têtes de série d’ailleurs.
N’en restait que deux, Marin Cilic et David Nalbandian, pour un affrontement au sommet. Pas des plus culminants à en juger par l'issue aussi malheureuse qu’inédite du match. Il fut en effet enlevé par le Croate par… disqualification de son adversaire. Ne se contrôlant plus suite à une faute, l’Argentin a en effet bêtement explosé du pied un panneau, blessant du coup un juge de ligne à une jambe qui se trouvait juste derrière. Sanction immédiate, loin du bal!
Et je ne vous raconte pas le tournoi allemand, où l’extraterrestre Rafaël Nadal se laissait misérablement sortir en quart de finale par l’un des hommes du cru, le relativement modeste Philip Kohlschreiber.
Le pire allait venir avec Federer, pourtant le seul des cadors à résister jusqu’en finale. Où une sixième victoire lui tendait presque indécemment les bras, le Suisse, bourreau impitoyable du Russe Youzhny, se voyant opposé au Germain Tommy Haas. Certes un joli garçon, ancien numéro 2 mondial, mais actuellement 87e à l'ATP et comptant nettement plus d’heures de vol que la légende.
Eh bien macache bono. Comme face au vampire de Belgrade dans le dernier carré à Roland Garros, ce pauvre Rodgeur a inexplicablement perdu la partie après avoir fait le break et été ensuite à un cheveu du second dans la première manche.
Mais le plus étrange fut quand même la déclaration de celui qui ne l'a plus emporté sur gazon depuis trois ans: "Ce fut une superfinale et j’aurais volontiers voulu la gagner. Mais ce fut malgré tout une supersemaine pour moi".
En entendant un truc à ce point nul de la part du phénix, je me dis que l’herbe, il ne s’est pas contenté de la fouler. Il l’a également fumée!
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