Hitzfeld audacieux? A d'autres! (08/04/2011)
Peste à bord, deux rats quittent le navire. Mais alors que certains se montrent un brin surpris de la brusque défection de Marco Streller, j’avoue que je le suis bien davantage en apprenant celle d’Alex Frei.
Simplement parce que je le croyais parti depuis belle lurette! Pour ne rien vous cacher, je ne me suis même pas aperçue qu’il avait joué en Bulgarie. Vous me rétorquerez que c’est bien normal dans la mesure où il n’y a pas eu de match.
Bref, il y en a qui versent leur larmichette de crocodile, à l’image de Comisetti, trouvant drôlement moche que ce brave Alex s’en aille ainsi. D’autres évidemment se frottent les mains.
Mon seul regret, c’est qu’en rendant son tablier l’attaquant n’a pas dévoilé son secret. Et je vais continuer à me demander pourquoi, si performant à Bâle, il n'avait pas le killer instinct sous le maillot national.
Enfin, il paraît que c’est tout bon pour l’avenir de l’équipe. Cela devrait permettre à Hitzfeld de se livrer aux grands nettoyages de printemps, de faire preuve d’audace dans ses choix et sa tactique pour la rencontre fatale de Wembley.
Très sincèrement, je peine à y croire. Non seulement Ottmar n’aura plus rien dans ses armoires après ses astiquages de saison, mais je ne l’imagine pas une seconde prendre des risques. Alors à moins d’engager des Anglais,…
A part ça, j’ai envie de me pencher un instant sur les affres de Sa Grâce qui persiste dans sa disgrâce. Selon un site spécialisé dans la raquette, Federer en a ras-le-bol des journalistes qui ne cessent de lui demander, chaque fois qu'il perd, s’il va rester encore longtemps sur le circuit. Et comme il se laisse rétamer de plus en plus souvent, la chose devient logiquement lancinante.
Enfin quoi, je suis quand même troisième mondial!
Mais Rodgeur n’en peut plus, car il estime que ses résultats depuis le début de l’année méritent mieux que les sempiternelles remarques irrévérencieuses de désagréables personnages sans imagination, n’ayant d’yeux que pour Djokovic et Nadal.
Les performances du Suisse seraient certes brillantes pour un tennisman normal. Mais pour une légende, il ne faudrait pas charrier. De toute façon le mythe un poil bouffé aux mites a tort de jouer les martyrs. Au contraire il devrait s’estimer heureux que tout le monde continue à se préoccuper autant de sa petite personne.
En effet, le jour n’est peut-être plus très loin où, face à la triste réalité de son classement, plus un chat ne se fatiguera à lui poser la question. Même si, magnanimes, le Dracula de Serbie et le pitbull d’Ibérie jugent qu’il reste un concurrent sérieux dans la course au trône.
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