Et revoilà ce brave Tromignon à Genève! (19/03/2010)
Un bravo très particulier aux éminents experts de la crosse, réunis dans les vestiaires du Genève-Servette pour un Spécial play-off sur Léman Bleu. Une émission destinée à étaler leur science et à livrer leurs savants pronostics avant les séries finales et notamment les rencontres entre Genevois et Fribourgeois.
S’illustrant magistralement dans la méconnaissance de leur sujet, ils n’ont pas hésité
à porter les besogneux de Big Mac aux nues et donc à la victoire. En cinq matches, dont quatre remportés les doigts dans le nez de surcroît.
à porter les besogneux de Big Mac aux nues et donc à la victoire. En cinq matches, dont quatre remportés les doigts dans le nez de surcroît.
Bref, les Aigles devaient fondre tels des charognards sur ces malheureux Dragons en panne de feu et vulgairement réduits à jouer les utilités dans l’affaire.
Mais je pouvais compter sur la radinerie de McSornette pour nous mitonner une stratégie à la retirette. En pensant à ce pauvre Reto Suri obligé d’aller se faire voir à Saint-Gall sous prétexte qu’il coûte trop cher, je me dis qu’à côté du pringrissime «W», les Ecossais sont de sacrés rigolos.
Du coup nos Saint-Georges d’opérette aux patins en berne, censés terrasser l’hydre en deux temps trois mouvements, se retrouvent près de périr ridiculement ce soir dans les flammes de l’enfer dzodzet!Nous privant de profiter plus longtemps de l’ivresse des sommets, dans laquelle venaient de nous plonger les étoiles des neiges Janka, Ammann et Cologna.
J’admets que nos comiques du puck ne sont pas les seuls à nous avoir dégrisés. Le tsar de tous les tamis y a mis sérieusement du sien en descendant piteusement de l’Olympe à Indian Wells. Submergé par le tâcheron Baghdatis, le plus Français des Chypriotes, ainsi que n’ont pas manqué de le relever les spécialistes de la raquette hexagonale, en cruelle carence de champions. Avant de renvoyer Marcos dans son île lors de son échec hélas programmé au tour suivant.
Enfin, heureusement qu’il y a ce brave Tromignon, avide de venir s’exhiber à la Praille, pour pimenter un peu cette grisaille. Dans le fond, l’ex-ponte des Charmilles ne s’est jamais véritablement consolé d’avoir quitté la République. Et comme il se flatte d’une ambition sans limite, d’ici à ce qu’il nous mitonne le «Thonon-Evian-Gaillard-Servette»…
Pas de quoi, j’en conviens, ranimer l’illustre passé des Grenat. En attendant, Magic Pishyar serait bien inspiré de polir soigneusement son zircon en vue du rendez-vous avec Bienne. Histoire de ne pas cochonner la fête des 120 ans du "club de légende"!
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