L'époustouflant décor de Sport dimanche (30/10/2009)
J’espère que vous avez apprécié le nouveau décor époustouflant de Sport dimanche à la TSR! Qu’est-ce qu’ils nous ont bassinés avec cette affaire, lui donnant des proportions quasi planétaires. A croire qu’on allait découvrir un espace plus géant que le dernier bateau de croisière maousse, avec ses piscines, sa patinoire, sa chapelle, ses lofts et ses boutiques de luxe.
«Much Ado About Nothing», disait Shakespeare. Et d’un provincial, je ne vous raconte pas. D’autant que pour le coup, on a eu droit à des oreillettes dérangeantes, des ennuis avec le son et des interlocuteurs à la dérive à l’autre bout du fil.
Le seul élément remarquable de la soirée c’était Federer, plus gendre idéal que jamais avec son cachemire gris perle et son allure ripolinée d’Apollon sortant de l’onde. Une grâce à vous flanquer des frissons.
En revanche, ce qui n’a pas changé, c’est la muflerie avec laquelle Pierre-Alain Dupuis, trop occupé à lécher les bottes de «Rodge», surnom propre à dévoiler son intimité avec le champion, a expédié la première victoire importante de la pauvre Timea Bacsinszky.
A part ça, vous savez sans doute que les fans se désespèrent à l’idée qu’Agassi avait porté une perruque péroxydée et d'était shooté. J’avoue que je ne suis pas spécialement surprise. Je lui ai toujours trouvé un petit côté halluciné à Dédé, avec ses yeux ronds. Surtout au cinquième set. On me dirait qu’il a bu plusieurs fois dans le verre de son assistant que je le croirais.
Bref, le monde de la raquette est aux cent coups. Non pas tant parce que le Kid de Vegas a pris du crystal meth tandis que l’ATP, prétendument dupée, regardait ailleurs. Mais du fait que cet ahuri s’est senti obligé d’aller le crier sur les toits, jetant ainsi la suspicion sur ses ex-potes. Tout ça pour mieux vendre son bouquin sous prétexte de soulager sa conscience. J’avoue que c’est effectivement plutôt moche.
En tout cas, une chose est sûre, les Servettiens, eux, ne se droguent pas. Ou alors il faudrait vérifier d’urgence la composition du produit. Mais je plaisante alors que l’angoisse domine, certains se demandant si les Grenat n’ont pas visé trop haut cette année…
Cela ne semble pourtant pas être l’avis de l’entraîneur Alves, qui a décelé les prémisses d’un progrès à l’entraînement après la défaite. Drôlement encourageant, même si on s’éloigne considérablement de ses rodomontades d’il y a huit jours, où il nous racontait sans rire qu’il avait pour mission d’amener Servette en Super League.
C’est un peu comme si Radio Cité avouait viser l’audience d’Europe-1. Encore que ce soit presque moins loufoque!
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