Pourquoi Federer doit gagner l'US Open (29/08/2009)

En rouge et noir, ou vice-versa,  tenue complétée par une veste à ses initiales brodées sur la poitrine, Sa Grâce va drôlement en jeter sur le Central new-yorkais.

Mais à part pour Nike, là n’est pas franchement l’important en ce qui concerne la Jeanne Mas de la raquette. Si Rodgeur  n’égale pas la performance de l’Américain Bill Tilden, vainqueur six fois d’affilée à l’Us Open dans les années 20, il lui faudra cravacher sec pour maintenir son statut  de légende du tamis planétaire.

Car le roi doit y arriver les doigts dans le nez, quand on considère l’apathie de ses dauphins. A commencer par la belette écossaise. Epuisée après seulement neuf matches entre le Québec et l’Ohio, cette mauviette se prend en plus pour Lapalisse. « Si je joue bien je peux gagner ce tournoi », clame Murray. Je crois entendre un commentaire de Pierre-Alain Dupuis.

Quant à Nadal, il aimerait certes boucler la boucle histoire de s’illustrer enfin, à l’image du Maître, dans les quatre Grands Chelems. A mon avis pourtant, ça ne sera pas de la tarte pour le pitbull édenté de Manacor.

Sa seule certitude pour l’instant, c’est de se retrouver au deuxième tour, vu qu’il affronte le peu stupéfiant Gasquet au premier. Les carottes sont tellement cuites pour le Biterrois que même les experts tricolores n’arrivent pas à imaginer le contraire. Rassurez-vous, ils n’ont pas perdu l’entier de leurs illusions, puisqu’ils placent déjà Tsonga, Simon, Mathieu et Monfils en seizièmes de finale…

Bref. Pour en revenir aux pseudo-rivaux  du phénix, il y a encore Djokovic. Sauf que la simple charité chrétienne m’incite à me taire, tant est cruellement révélatrice sa conviction d’avoir livré un supermatch contre l’Ibère diminué en demi à Cincinnati.

Aussi chimérique que le président Pishyar, le Schtroumpf. Vous avez sans doute lu qu’après avoir comparé Servette à un diamant, le ponte veut en faire le Manchester United de la Suisse. A en juger par les derniers développements, ce n’est pas demain la veille.

Il me suffit de me référer à l’affaire Müller. Alors que le boss grenat s’est traîné à ses genoux pire que Merz à ceux de Kadhafi pour satisfaire ses exigences, le Genevois, tiraillé entre la paresse et la trouille préfère, figurez-vous, rester sur le banc à Monaco que fouler le terrain d'un futur club ultra-décoiffant! 

Du Müller pur porc, relève un connaisseur. On ne saurait mieux dire. Ce pauvre Patrick est une vraie saucisse !

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