Champions d’opérette (18/06/2008)

C’était drôlement mieux de voir gagner les Bleus italiens que les Bleus français. Si les tifosi vont certes pavoiser à mort, les Azzurri devraient, eux, avoir le succès un poil plus modeste. Et pour cause. Champions d’opérette jusqu’ici. Quand on vise le titre, une malheureuse victoire dans le premier tour est loin de représenter le minimum syndical.
Pour en revenir aux Tricolores, quoi de plus normal que cette élimination miteuse! Même s’ils s’y sentent très supérieurs et que leurs experts en crampon s’en sont copieusement moqués, il était clair dès le début que les Suisses et les Autrichiens n’avaient rien à envier à ces footeux de pacotille, qui peuvent finir derniers du tournoi. Pour citer le très stimulant et dynamique Köbi, ils ont simplement joué au maximum de leurs possibilités.
Mais comme dit le proverbe, à toute chose malheur est bon. Au lieu de se le coltiner jusqu’au prochain Mondial, nos chers voisins seront enfin débarrassés du suffisant Domenech. Et je ne vous parle pas du soulagement des commerçants du Mont-Pèlerin, dont les caisses n’ont cessé de se vider à cause de la stupide tactique «secret défense» de l’insupportable boss hexagonal. Edmée

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